Vous vous penchez sur la location longue durée (LLD) ou avec option d’achat (LOA) pour financer un ou plusieurs véhicules neufs ? Le leasing connaît effectivement son heure de gloire. Ce mode de consommation vous permet d’offrir des véhicules sortis d’usine à votre parc automobile, sans vous soucier de leurs reventes. Reste à choisir : est-ce le leasing LLD ou LOA qui convient le plus à vos besoins ? Dans cet arbitrage, le nombre de kilomètres à parcourir aide à faire un choix, mais pas seulement.
Différentes sortes de leasing
Une entreprise qui se réfère au leasing pour se doter de véhicules paie un forfait mensuel pour les utiliser. Elle n’est en revanche pas propriétaire des engins. C’est la banque qui se charge de financer l’opération et qui devient, de facto, son propriétaire.
La somme forfaitaire que paie l’entreprise pour la location d’une voiture se calcule ainsi en fonction du kilométrage annuel autorisé et de la durée de la location. Elle varie aussi selon les services inclus par le contrat, comme la maintenance, l’entretien, les assurances etc. Ces services font partie des éléments à prendre en compte au moment de choisir entre LLD ou LOA.
LLD : des contrats tout compris à durée déterminée
La Location Longue Durée permet d’utiliser un véhicule sans surprise. Son coût d’usage est totalement planifié dans le contrat. Celui-ci couvre par ailleurs à la fois l’entretien, l’assistance et les réparations. En fin de contrat, l’utilisateur doit cependant le rendre en “état d’usure normale”, afin qu’il soit revendu en tant qu’occasion.
Le versement des loyers mensuels prévus par la LLD s’exerce sur une durée limitée, 24 à 48 mois en général, bien que certains contrats prévoient une durée de location de 60 mois. Les contrats LLD se limitent surtout en fonction de kilométrages maximaux, à ne pas dépasser sous peine de malus forfaitaires. Ils prévoient par exemple des tranches kilométriques de 90 000 kilomètres sur trois ans. Pour maîtriser le sujet, lisez la checklist d’une consultation fournisseurs en LLD dans le secteur privé.
LOA : des contrats moins complets, mais une possibilité d’achat
La LOA fonctionne elle aussi sur base de plafonds kilométriques. Elle implique en outre également de payer un loyer mensuel défini contractuellement. Elle se distingue néanmoins de la LLD en cela qu’elle autorise le rachat du véhicule en fin de contrat.
Si cette “option d’achat” est activée, l’entreprise locatrice devient alors propriétaire. Il faut pour cela qu’elle paye le prix de rachat prévu dans le contrat, auquel se soustraient les loyers mensuels déjà versés.
Autre distinction importante : l’entretien, l’assistance, l’assurance et les réparations ne sont pas compris dans un contrat LOA. Si c’est le cas, les loyers s’en voient considérablement augmentés.
La LOA donne par ailleurs lieu à l’apport d’un “premier loyer” lors de la signature, généralement supérieur de 15% aux autres. Cette forme d’apport initial est déduite du prix à payer si l’entreprise souhaite acquérir le véhicule en fin de contrat. Si elle ne lève pas l’option d’achat, cette somme lui est au contraire restituée.
LOA ou LLD : comment choisir ?
La première étape pour choisir si vous optez pour la LOA ou la LLD consiste à comparer les coûts des différents contrats envisageables. Ces coûts recoupent les paramètres suivants :
- le kilométrage et les pénalités en cas de dépassement ;
- la valeur du véhicule neuf ;
- le montant de sa valeur résiduelle (VR) ;
- l’éventuel apport initial ;
- la durée dudit leasing ;
- les mensualités globales ;
- les services compris dans le contrat.
Pensez aussi à comparer le coût d’une LLD ou LOA à celui d’un simple crédit à la consommation, surtout si vous envisagez une location de très long terme. Le loyer doit être moins élevé que le montant mensuel d’un éventuel crédit. C’est effectivement la décote du véhicule sur la durée qui influe sur son montant. Les LLD et LOA doivent vraiment lisser les dépenses de votre parc auto.
Quels objectifs justifient la LOA ?
La location avec option d’achat est la seule formule de leasing qui permet à votre entreprise d’acquérir le véhicule en fin d’achat. La LOA permet ainsi de s’offrir un engin à un prix d’achat résiduel intéressant.
Cette formule de leasing est donc particulièrement recommandée pour les modèles de constructeurs premium, qui affichent des prestations moteur, design et matériaux supérieures aux constructeurs généralistes. La cote de ces engins baisse peu avec le temps. Il est donc facile de les revendre d’occasion une fois l’option d’achat levée.
Notez, cependant, qu’il faut pour cela que votre véhicule revienne en état d’usure normal. Si l’utilisation professionnelle qui est faite de la voiture en location implique un risque de dégâts ou d’usure anormale, cette solution n’est peut-être pas pour vous.
L’assurance et les réparations n’étant pas comprises dans ce type de contrat, les frais dus aux éventuels dégâts risquent en outre d’amoindrir la rentabilité de cette formule. C’est ce qui explique qu’on conseille parfois de réserver la LOA aux petits rouleurs, qui évoluent dans des zones peu urbanisées ou qui ne fréquentent pas les parkings publics.
Il convient par ailleurs de préciser que l’engagement dans un contrat LOA implique une trésorerie solide. En cas de non-paiement des loyers, le locataire doit effectivement restituer le véhicule. En plus de verser une indemnité due à la résiliation de son contrat avant terme, celui-ci reste de surcroît redevable des mensualités non payées.
Quand choisir la LLD ?
Si votre entreprise vise l’acquisition de véhicules de constructeurs généralistes, entre LLD et LOA c’est la première option qui s’avère la plus indiquée. La décote sur ces voitures rend souvent l’option d’achat peu rentable. La LLD laisse ainsi le loueur éponger la totalité de la dépréciation du véhicule.
L’autre avantage de la LLD relève bien sûr de l’entretien, de l’assurance, de la maintenance et de l’assistance, qui sont en général compris dans ce type de contrat. L’entreprise profite donc d’une vraie réduction des coûts de remise en état de ses véhicules. Reste que dans cette configuration également, vos conducteurs doivent rester vigilants quant à l’état de l’engin.
Côté finance, la LLD permet aux utilisateurs de maîtriser la totalité des dépenses dues aux véhicules tous les mois. L’entreprise locataire s’épargne aussi le versement de l’apport initial propre à la LOA. L’efficacité de la démarche implique cependant d’évaluer avec précision le plafond kilométrique de départ, au risque de payer de grosses pénalités. Toute rupture anticipée du contrat LLD implique en outre également des indemnités.
Pour en savoir plus sur les avantages de ce mode de location, nous vous recommandons nos solutions client en LLD.