Conduite durable
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La transition énergétique continue de préoccuper les entreprises, et l’électrification des flottes reste l’un des leviers stratégiques pour réduire leur empreinte carbone. En 2024, de nombreux dispositifs d’aides, tels que le bonus écologique ou la prime à la conversion, permettaient encore d’alléger le coût d’acquisition des véhicules électriques.
L’année 2025 marque cependant un tournant, avec des changements significatifs dans les mécanismes de soutien gouvernementaux. Alors que primes et bonus écologiques s’amenuisent, une question se pose : les aides gouvernementales sont-elles encore un levier financier pertinent pour les entreprises ? Cet article décrypte pour vous les évolutions à venir et explore les alternatives pour maintenir une stratégie d’électrification de flotte rentable sur le long terme.
L’année 2025 met tout simplement fin à deux dispositifs phares pour les entreprises : le bonus écologique et la prime à la conversion.
Le bonus écologique, longtemps considéré comme le levier financier roi, est supprimé pour les utilitaires électriques à partir du 2 décembre 2024, conformément au décret publié en fin d’année. Jusqu’à cette date, les entreprises pouvaient bénéficier d’un soutien allant de 3 000 à 8 000 € par véhicule, selon leur catégorie et leur poids. Toutefois, une tolérance a été accordée pour les commandes passées avant l’entrée en vigueur de ce décret, à condition que les véhicules soient livrés avant fin février 2025.
La prime à la conversion, qui permettait aux entreprises de remplacer un ancien véhicule thermique par un modèle électrique ou hybride rechargeable tout en bénéficiant d’une aide financière, est également abrogée en 2025. Ce dispositif concernait aussi bien les voitures particulières utilisées dans un cadre professionnel, comme les voitures de fonction, que les véhicules utilitaires légers. Cette suppression risque d’affecter particulièrement les PME qui comptaient sur ces aides pour amortir le coût élevé de leur transition vers l’électrique.
Malgré la disparition des aides directes, plusieurs avantages fiscaux demeurent accessibles pour alléger le coût total d’acquisition et d’exploitation des véhicules électriques. Parmi eux, l’exonération des taxes sur l’affectation des véhicules à des fins économiques (ex-TVS). Cette exonération représente une économie substantielle, notamment pour les grandes flottes professionnelles.
Autre mesure intéressante : le suramortissement fiscal. Ce dispositif permet aux entreprises de déduire jusqu’à 20 % supplémentaires du coût d’achat de certains utilitaires électriques. En combinant ces avantages fiscaux avec une gestion optimisée de leur flotte, les entreprises peuvent compenser partiellement la suppression des primes directes.
Certaines collectivités territoriales continuent de proposer des subventions spécifiques pour encourager l’électrification des flottes. L’installation d’infrastructures de recharge est également soutenue par plusieurs programmes régionaux.
En Normandie par exemple, les entreprises peuvent bénéficier d’une subvention couvrant 30 % du montant hors taxe pour l’installation de bornes de recharge, à condition que cette installation soit couplée à l’achat d’un véhicule électrique neuf. Le plafond total peut même atteindre 15 000 € par projet.
Ces aides locales varient fortement selon les zones géographiques et nécessitent une veille active de la part des gestionnaires de flottes pour identifier les meilleures opportunités selon le profil de l’entreprise.
Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) offrent une alternative intéressante aux aides directes supprimées. Concernant la suppression du bonus écologique pour les utilitaires électriques, un nouveau mécanisme financé par les CEE pourrait partiellement compenser cette suppression en 2025, bien que les détails restent flous.
Cependant, les entreprises peuvent d’ores et déjà bénéficier de subventions via les CEE pour des projets comme :
Investir dans une flotte électrique en 2025, malgré la baisse des aides directes, reste une décision stratégique pour les entreprises. Tout d’abord, les contraintes réglementaires, comme celles imposées par la Loi Climat et Résilience, obligent les entreprises possédant plus de 100 véhicules à électrifier au moins 40 % de leurs nouvelles acquisitions dès 2025, sous peine de sanctions, ou d’une détérioration de leur image auprès des parties prenantes.
Ensuite, ce choix dépasse le cadre légal, car c’est aussi une opportunité d’améliorer l’image de l’entreprise en affichant un engagement concret en faveur de l’environnement. Une prise de position appréciée par les clients, les partenaires et les talents sensibles aux enjeux climatiques. Enfin, anticiper les tendances fiscales et réglementaires permet d’éviter les coûts croissants liés aux malus CO₂ et à la taxation des véhicules thermiques.
Pour répondre à la question de départ : “faut-il encore miser sur les primes écologiques pour réduire le coût d’acquisition des véhicules électriques ?”, pour les entreprises, en 2025, la réponse est : non. Heureusement, il existe encore plusieurs leviers financiers intéressants : exonérations fiscales, subventions locales ou dispositifs alternatifs comme les Certificats d’Économies d’Énergie. À cela s’ajoutent les avantages opérationnels liés directement à la voiture électrique, avec en tête les économies sur le carburant et l’entretien.
Même sans primes directes massives, investir dans une flotte électrique reste donc pertinent en 2025, tant sur le plan économique qu’environnemental. Vous souhaitez engager le verdissement de votre flotte ?
Et si passer à l’électrique était la meilleure décision pour votre entreprise ? Avec des coûts d’usage réduits, un impact environnemental positif et un entretien facilité, les véhicules électriques séduisent de plus en plus les gestionnaires de flottes et les professionnels. Mais au-delà des tendances, quels sont les véritables bénéfices à long terme de l’électrique…
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La transition énergétique continue de préoccuper les entreprises, et l’électrification des flottes reste l’un des leviers stratégiques pour réduire leur empreinte carbone. En 2024, de nombreux dispositifs d’aides, tels que le bonus écologique ou la prime à la conversion, permettaient encore d’alléger le coût d’acquisition des véhicules électriques. L’année 2025 marque cependant un tournant, avec…
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